Souvent émises lors de phénomènes de combustion ou par le biais de réactions chimiques, elles altèrent la santé. Les niveaux de particules fines se mesurent en microgramme par mètre cube (µg/m³). Ces polluants sont issus des combustions incomplètes liées aux activités domestiques ou industrielles, ainsi qu’aux trafics routiers. Elles peuvent également être d’origine naturelle à cause de l’érosion des sols, des feux de biomasse, du pollen, etc.
À la différence de la poussière, qui est plus grosse, les particules fines sont si microscopiques qu’elles sont invisibles à l’œil nu. Elles sont aussi appelées « particules en suspension » puisqu’elles voyagent dans l'environnement.
Ces taux de particules sont distingués en trois catégories :
À titre d’exemple, un grain de sable de plage fin est de l’ordre de 90 micromètres. Dans l’environnement, selon la source, ces particules fines diminuent la qualité de l'air.
Les particules fines peuvent être d’origine naturelle, notamment des éruptions volcaniques. L’activité humaine en émet également via :
Contrairement aux idées reçues, elles ne s’accumulent pas qu’à l’extérieur. Elles peuvent provenir de l’intérieur d’un logement. Il se peut qu’une partie de cette pollution respirée provienne d’une source extérieure qui pénètre vers l’intérieur. Nombreux sont les facteurs qui peuvent libérer des polluants à la maison et altérer la qualité de l'air. Le fait de cuisiner, allumer une bougie, utiliser des appareils de chauffages mal entretenus ou encore sa cheminée peut augmenter les émissions de particules.
Ces poussières peuvent également venir de sources biologiques comme les moisissures, la poussière ou les squames d’animaux de compagnies. Ces genres de particules peuvent déclencher des allergies. Dans une maison, selon le type de ventilation ou de filtration, les niveaux peuvent varier. La concentration de ces polluants est différente de l’intérieur à l’extérieur.
La quantité des particules fines produite dépend de leur source, des conditions environnementales et de la qualité des technologies utilisées pour contrôler ces émissions. Des individus peuvent contracter différentes maladies après avoir inhalé une importante quantité de ces particules.
En France, chaque année, c’est près de 40 000 décès et près de 8 mois d’espérance de vie perdus en lien avec l’exposition aux particules fines. En Europe, en 2020, ce ne sont pas moins de 238 000 décès prématurés dus à l’exposition de ces polluants. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 7 millions de personnes meurent chaque année à cause de ces particules en suspension.
La présence de cette poussière présente un danger pour la santé. Une fois inhalées, ce sont les PM1 et PM2,5 qui présentent le plus de risques. En effet, ces poussières pénètrent en profondeur dans les voies respiratoires voire dans la circulation sanguine. Ces deux catégories de particules fines affectent les poumons et le cœur.
Face à cette pollution atmosphérique, les victimes peuvent ressentir divers symptômes :
Cette pollution environnementale peut affecter les individus tout au long de leur vie. Les enfants ainsi que les personnes âgées sont les plus vulnérables face à ces effets. Les particules en circulation peuvent être repérées grâce à des détecteurs de particules fines.
Afin de déterminer si un logement est pollué, il est possible d’installer des capteurs de particules fines comme ceux de la société Nexele.
Un appareil de mesure des particules fines est équipé d’un capteur spécifique capable de mesurer les concentrations en PM1, PM2.5 et PM10.
Pour limiter cette pollution, il est possible d’effectuer quelques changements dans son quotidien :
Ces petits gestes du quotidien aideront fortement à réduire le taux de particules présent dans les logements. En France, afin de limiter la pollution atmosphérique, l'installation d'un capteur de particules fines n'est pas obligatoire mais recommandé.
Les particules fines peuvent avoir de graves conséquences sur la santé humaine, ce qui en fait un enjeu important de la Qualité de l’Air Intérieur (QAI). Il est utile d’identifier les sources de ces particules dans les foyers, afin de prendre des mesures correctives pour préserver la santé des occupants. La mise en place de ces actions va limiter considérablement l'impact sur la qualité de l’air intérieur des bâtiments.