Respirer est vital, mais l’air intérieur d’un bâtiment ou d’un établissement recevant du public (ERP) n’est pas toujours sain. En France, nous passons 80 % de notre temps dans des espaces clos et inhalons près de 15 000 litres d’air par jour. Cet air peut contenir des polluants invisibles qui dégradent la santé. La pollution intérieure dans les ERP cause chaque année des milliers de décès prématurés et de maladies chroniques. Face à ce risque, la réglementation impose aux gestionnaires d’établissements la surveillance, la prévention et l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI).
La qualité de l’air intérieur (QAI) d’un bâtiment est essentielle pour le bien-être et la santé. Dans un bâtiment, les polluants présents dans les espaces clos proviennent de multiples sources. Le dioxyde de carbone indique souvent un manque de ventilation et d’aération. Les composés organiques volatils, ainsi que le benzène et le formaldéhyde, tous deux classés cancérogènes, peuvent circuler dans l’air intérieur. Les particules fines issues de la combustion ou de l’air extérieur peuvent s’accumuler en cas d’aération insuffisante.
Sans ventilation efficace ni dispositif de mesure conforme aux normes, les polluants de l’air intérieur dégradent la santé. Irritations des yeux, du nez et de la gorge, maux de tête et baisse de concentration sont fréquents dans un bâtiment mal aéré. L’absence d’aération adaptée et de suivi de la QAI augmente les risques de maladies. Les enfants, particulièrement vulnérables aux particules fines, nécessitent un dispositif d’aération performant et un plan d’actions réglementaire. Cette obligation s’applique à tout établissement recevant du public (ERP) et environnement de travail afin de réduire la pollution intérieure, améliorer durablement la qualité de l’air intérieur (QAI).
Face à ces risques, le Code de l’environnement établit, par une réglementation précise, des obligations ainsi que les moyens nécessaires pour garantir la qualité de l’air intérieur (QAI) dans les établissements recevant du public (ERP). Depuis le décret de 2012, la surveillance de la QAI est obligatoire dans les ERP. Cette obligation inclut l’évaluation des systèmes de ventilation, la mesure des polluants et la vérification de leur concentration tous les quatre ans. Les décrets du 27 décembre 2022 ont renforcé ces exigences en imposant la mesure directe du dioxyde de carbone, en détaillant les modalités de suivi, la présentation des rapports, la mise en œuvre des plans d’actions et les moyens de contrôle.
Dans le secteur de la construction neuve, la réglementation environnementale RE2020 impose l’installation de systèmes de ventilation performants et étanches, souvent à double flux, afin d’assurer un renouvellement d’air optimal. Les certifications environnementales comme BREEAM vont plus loin, en intégrant des critères sur le choix des matériaux, la conception des réseaux de ventilation, la limitation des polluants et la surveillance continue dans les établissements. Enfin, le décret tertiaire et le décret BACS imposent aux bâtiments de plus de 1 000 m², y compris les établissements recevant du public (ERP), de réduire leur consommation énergétique et d’installer des systèmes capables de piloter en temps réel la ventilation, la mesure de la qualité de l'air intérieur (QAI), l’aération et d’autres paramètres.
Assurer un air sain nécessite une démarche réglementaire précise. Dès le diagnostic, l’évaluation de l’environnement, l’analyse de la pollution extérieure et l’étude des caractéristiques du local s’imposent. Cette étape suit les normes et valeurs guides officielles dans un plan d’actions. La conception doit intégrer la qualité de l’air intérieur (QAI) avec un dimensionnement optimal des systèmes de ventilation, le choix de matériaux et produits à faibles émissions, et la maîtrise des polluants, particules fines et dioxyde de carbone. Le plan doit garantir une ventilation performante, une aération régulière et un environnement intérieur sain.
Lors de la consultation des entreprises, les critères de qualité de l’air intérieur (QAI) doivent être intégrés aux cahiers des charges, conformes à la réglementation et strictement contrôlés. Pendant le chantier, la protection des réseaux de ventilation, la maîtrise des émissions de particules et de polluants, ainsi que le respect des protocoles réglementaires, sont essentiels. En phase d’exploitation, la maintenance régulière du bâtiment, la formation des occupants et la surveillance continue garantissent la conformité réglementaire. Ces actions optimisent la QAI, réduisent la pollution intérieure.
Les capteurs connectés sont des solutions performantes pour assurer des mesures fiables et continues de la qualité de l’air intérieur (QAI). Les capteurs Nexelec mesurent en temps réel le dioxyde de carbone, les particules fines, les composés organiques volatils, la température et l’humidité. Ces dispositifs de surveillance déclenchent des alertes immédiates en cas de dépassement des valeurs réglementaires, permettant de protéger la santé des occupants et de garantir la conformité des bâtiments aux normes QAI.
Grâce à ces solutions, il est possible d’optimiser la ventilation, de limiter la pollution intérieure et de protéger la santé des occupants. Conformes aux exigences réglementaires QAI, ces capteurs sont simples à installer et adaptés aux bureaux, logements collectifs, écoles et structures médico-sociales. Au-delà de la mise en conformité, ils constituent un dispositif stratégique pour maintenir la qualité de l’air intérieur (QAI), réduire les émissions de polluants liées aux produits, garantir la sécurité sanitaire, protéger les enfants et améliorer la performance environnementale et réglementaire des bâtiments.
L’optimisation de la qualité de l’air intérieur (QAI) dans un bâtiment ou un établissement recevant du public (ERP) repose sur les normes réglementaires et les besoins des occupants. L’optimisation forte réduit les polluants, améliore la ventilation, applique des mesures de contrôle du dioxyde de carbone, des particules fines et renforce la surveillance avec des mesures régulières. L’optimisation normale applique les valeurs guides QAI avec gestion des systèmes de ventilation et mesures adaptées. La sous-optimisation laisse la pollution intérieure dégrader la santé et l’environnement intérieur par manque de mesures efficaces. La suroptimisation mobilise des moyens et mesures coûteux sans bénéfice réel pour la performance environnementale.
La réglementation et les guides du Cerema imposent dans chaque établissement la mesure régulière du dioxyde de carbone, la surveillance des particules fines, la mise en œuvre d’un plan d’actions et le suivi des systèmes de ventilation afin d’assurer la conformité réglementaire des locaux. Ces solutions, appliquées dans les établissements recevant du public (ERP) et leurs locaux, sont intégrées dès la construction ou lors d’une rénovation pour garantir des locaux sains et maîtrisés. Elles permettent de protéger la santé, de réduire la pollution intérieure dans les locaux et d’assurer des bâtiments conformes aux normes en vigueur, tout en optimisant la qualité de l’air intérieur (QAI) et la performance environnementale des locaux.
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