Monoxyde de carbone (CO) : Quels sont les dangers et comment s’en protéger ?

Petit rappel sur ce gaz

Aujourd’hui, nous passons la plupart de notre temps dans des locaux fermés. Nous sommes souvent confrontés à des appareils émetteurs de propane. Ces derniers peuvent rejeter ce gaz toxique et mortel pour l’Homme ainsi que les animaux de compagnie. Le propane est également un gaz qui, une fois inhalé, peut avoir des effets néfastes sur notre organisme en remplaçant l’oxygène par la molécule carboxyhémoglobine, un processus directement lié à la combustion de ce gaz.

Chaque année, le CO est responsable de plus d’une centaine de décès en France. De plus, il existe environ 1300 épisodes d’intoxications au monoxyde de carbone par accident, souvent dus à une mauvaise combustion dans un appareil non entretenu, impliquant près de 3 000 personnes par an.

Le monoxyde de carbone se mesure en parties par million (PPM) allant de 200 ppm à +1600 ppm. Selon le seuil atteint, la personne ressent divers symptômes. À noter que plus le seuil est élevé, plus l’individu est face à un danger important pour sa santé dans ces locaux mal ventilés, où la combustion incomplète est souvent une source clé de la formation du CO.

Il est important de comprendre que l'une des principales sources d'exposition au monoxyde de carbone provient des appareils de chauffage, des chaudières, et d'autres équipements utilisant des combustibles. Une source supplémentaire de danger réside dans l’entretien inadéquat de ces systèmes, ce qui peut entraîner des niveaux dangereux de monoxyde de carbone. C'est pourquoi la prévention et la détection rapide de ces sources sont cruciales pour garantir un environnement intérieur sûr. Il est également essentiel de reconnaître les symptômes d'une exposition au monoxyde de carbone, tels que des maux de tête, des nausées ou de la fatigue, afin d'agir rapidement et d'éviter des conséquences graves.

Les effets sur l’organisme

L'intoxication au monoxyde de carbone peut entraîner des conséquences graves, ou mortelles, mais il est souvent difficile de le détecter en raison de l'absence de signaux visuels ou olfactifs. Cependant, il existe quelques symptômes révélateurs face à ce gaz. Il est crucial de reconnaître ces signes précurseurs afin de prendre des mesures au plus vite pour se protéger et protéger son entourage dans un logement. La présence de ces symptômes doit alerter immédiatement, car elle est souvent le seul indicateur de l'exposition au monoxyde de carbone. En effet, le monoxyde de carbone empêche le sang d'être suffisamment oxygéné, ce qui peut entraîner des effets graves pour la santé si l'exposition perdure.

Rester à l’affût de ces différents signaux peut sauver des vies et permettre une intervention médicale rapide en cas d'exposition au monoxyde de carbone. Un traitement rapide est essentiel pour éviter des complications graves. Comme indiqué en amont, plus les seuils sont élevés et plus le risque est grand. À titre d’exemple, à partir de 200 ppm, la présence de maux de tête, de fatigue ou de nausées doit être prise au sérieux. Un traitement immédiat à ce stade peut limiter les effets. Au-delà des 1600 ppm, la présence d'une telle concentration de gaz peut entraîner la mort, car le monoxyde de carbone se lie directement à l'hémoglobine du sang, empêchant ainsi l'oxygénation des tissus.

Les symptômes peuvent inclure des troubles de la conscience et des douleurs au niveau du thorax, car l'apport en oxygène dans le sang devient insuffisant. Il est donc crucial de surveiller attentivement ces signes pour permettre un traitement adéquat et éviter que la situation ne s'aggrave.

Dans un environnement confiné, ce gaz se développe rapidement. Dans l’air, partir de :

• 0.1 % de CO, ce dernier tue en 1 heure ;
• 1 % de monoxyde de carbone, il tue en 15 minutes ;
• 10 % de CO, celui-ci tue immédiatement.

Deux types d’intoxication

• L’intoxication faible appelée « chronique » qui se manifeste par des nausées, des maux de têtes ou bien des confusions mentales ;
• L’intoxication aigüe qui provoque des vertiges, une impotence musculaire, une perte de connaissance, le coma ou le décès.

Les empoisonnements chroniques peuvent être détectés par les médecins de famille, des auxiliaires médicaux ou sociaux qui effectuent des visites à domicile. Ces derniers sont parfois équipés de détecteurs spécialisés. Si un groupe de personnes est victime d’une inhalation de CO, même légère, alors ce groupe d’individus est transporté à l’hôpital pour accélérer l’élimination du gaz dans le corps.

Les occupants ayant inhalé une quantité anormale de monoxyde de carbone (intoxication oxycarbonée), doivent subir une oxygénothérapie. Cette dernière est traitée par le biais d’un masque à oxygène. Dans les cas les plus graves, des séances de 90 minutes en caisson hyperbare (caisson de décompression qui permet d’accroître l’oxygénation des tissus) sont inévitables.

Au moment de l’intervention des secours, les victimes atteintes d’une intoxication grave peuvent par la suite, être atteints de divers symptômes :

• Migraines chroniques ;
• Troubles de la coordination ;
• Paralysies de toutes formes.

En cas de suspicion d’intoxication, les bons gestes à adopter sont les suivants :

• Aérez immédiatement les locaux ;
• Arrêtez si possible les appareils émetteurs du gaz ;
• Évacuez les lieux ;
• Appelez les secours en composant le 18, le 15 ou le 112 (114 pour les personnes malentendantes).

Limiter l'exposition dans un logement

Il est possible de prévenir le déclenchement du monoxyde de carbone dans différents lieux. Voici quelques conseils à adopter pour éviter tout risque de propagation :

Avant l’hiver :

• Vérifiez les installations par un professionnel agréé tel que la chaudière, le chauffe-eau, la cheminée, le poêle, etc. ;
• Effectuez un ramonage des conduits et des cheminées au moins une fois par an minimum.

Pendant l’hiver :

• Aérez le logement 10 minutes par jour minimum ;
• Évitez de boucher les entrées d’air.

En période de grand froid :

• N’utilisez jamais des appareils de chauffage non destinés à cet usage comme un brasero, une cuisinière, etc. ;
• N’actionnez pas les chauffages d’appoint en continu, ils doivent fonctionner par intermittence ;
• Installez les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments.

Tout au long de l’année, vérifiez, entretenez et effectuez un entretien régulier des appareils suivants :

• Équipements de chauffage au bois, au charbon, au fioul ou au gaz ;
• Chaudières individuelles ;
• Outils ou appareils fonctionnant à l’essence ;
• Équipements extérieurs comme les barbecues, les réchauds, etc. ;
• Appareils ménagers à gaz tels que le four, la cuisinière, etc. ;
• Véhicules ou outils à moteurs thermiques dans le garage.

Il est essentiel de vérifier, d'entretenir, de réparer et d’effectuer un entretien régulier de ces appareils dans les différents lieux afin de limiter le risque d’émissions de monoxyde de carbone.

Détecter le monoxyde de carbone

Le CO peut être généré de plusieurs manières dans un espace intérieur. Comprendre et détecter d’où vient le gaz est important. L’une des sources les plus fréquentes est l’utilisation des systèmes de chauffage à combustible, tels que les chaudières, des véhicules à moteur ou d'autres équipements générant du gaz.

Afin de se protéger et de protéger son entourage, il existe un appareil détecteur de ce gaz. Le détecteur de monoxyde de carbone, également appelé DAACO, est un dispositif avertisseur. Cet appareil est capable de prévenir les intoxications au monoxyde de carbone. Ce dernier alerte les occupants d’un espace clos lorsqu’il détecte du CO, souvent émis par des chaudières défectueuses. Se procurer un DAACO permet de prendre des mesures correctrices pour rendre la qualité de l’air plus agréable et réduire les risques d’intoxications liés à l’utilisation de combustible, notamment provenant des chaudières.

Il est également important de suivre certaines précautions pour éviter l’exposition au monoxyde de carbone. Ces précautions incluent l’entretien régulier du système de chauffage et des chaudières, ainsi que la vérification de l’état du système d’évacuation des gaz. En outre, il est recommandé de prendre des précautions supplémentaires, comme l’aération régulière des espaces intérieurs et l’installation de détecteurs dans des zones stratégiques pour garantir la sécurité du système.

L’installation d’un détecteur de monoxyde de carbone n’est pas obligatoire en France, mais il est cependant recommandé. Sur le marché, il existe différents détecteurs afin de répondre aux besoins de chacun. Chez Nexelec, nous proposons une large gamme de détecteurs, afin de vous aider à prendre les précautions nécessaires pour garantir la sécurité de votre environnement et de vos systèmes de chauffage.

• Avec pile d’une durée de 10 ans ;
• Avec pile d’une durée de 10 ans et une puce NFC ;
• Connecté avec une pile longue durée ;
• Connecté qui mesure la température et l’humidité possédant une pile d’une durée de vie de 10 ans.

Nos dispositifs mesurent en temps réel le taux de CO d’un espace clos. Lorsqu'un taux dangereux est détecté, le détecteur sonne immédiatement, permettant ainsi à tout professionnel de détecter plus facilement les appareils défectueux, afin de procéder à leur réparation et à leur remplacement après un diagnostic précis du service.

Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et invisible à l’œil nu. Ce gaz toxique est l’un des polluants les plus meurtriers qui existe. Il se forme lors de la combustion incomplète de matières organiques (gaz, charbon, fioul, bois ou carburant). Un individu ayant fait face à une exposition trop importante se retrouve en danger. Il est alors primordial pour tout professionnel de déceler ce gaz à l’aide de dispositifs prévus à cet effet, tels que le détecteur avertisseur autonome de monoxyde de carbone, qui sonne dès que le seuil critique est atteint, afin de garantir la sécurité des occupants. Un service de diagnostic rapide permet de prendre des mesures appropriées pour éviter toute intoxication.