Dans le domaine de l’acoustique environnementale, on exprime le niveau sonore en décibels. C'est cette unité de mesure qui détermine si le son est fort ou faible.
Le son est également caractérisé par sa hauteur, qui indique à quel point il est grave ou aigu. Ces mesures ont également un impact sur l'audition : les aigus ont plus d'impact que les graves. Avec une fréquence plus rapide, les aigus pénètrent plus profondément dans le conduit auditif et produisent de puissantes vibrations.
Sans s’en rendre compte, la perte auditive peu s’installer très vite et amener à la surdité. Pour anticiper ces risques, il faut garder un œil sur le niveau sonore qui nous entoure au quotidien, de manière préventive.
C’est bien connu, un milieu de travail bruyant favorise les accidents. Les sons élevés peuvent camoufler d’autre signaux d’alertes sonores, comme un klaxon par exemple. Une mauvaise gestion des bruits va avoir aussi un impact sur le niveau de concentration des salariés, influençant également leur vigilance.
Sans protection, les dommages causés par le bruit au travail impactent la santé des travailleurs. Les seuils d'alerte varient selon les niveaux en décibels ainsi que la durée d’exposition :
Les frontières des seuils de tolérance du bruit sont très minces. Il peut vite devenir agaçant et même dangereux.
L’impact n’est pas seulement physique mais peut être aussi psychologique. Des études montrent que l’exposition au bruit augmente le niveau de cortisol, l’hormone du stress. Cela peut augmenter l’anxiété, la fatigue, la dépression voire une perturbation du sommeil. Bien évidemment cette donnée est variable en fonction de l’individu. Ces facteurs impacteront obligatoirement la qualité de travail des personnes touchées.
Il est important de garder un œil sur l’ambiance sonore des bureaux afin de préserver la santé de vos employés. De manière générale, à partir de 80 décibels (dB), on estime que le seuil de danger est atteint au bout de 8h d’exposition. À partir de 130 décibels, toute exposition aux nuisances sonores, même à courte durée, est estimée très nocive.
Une fois ce seuil dépassé, pour se faire entendre il faudra élever la voix. La combinaison des 80db ainsi qu’une hausse de la voix, engendrera des conséquences sur la concentration et l’attention des salariés.
Dans un open-space classique le niveau mesuré est d’environ 60 dB. Un chiffre qui se rapproche dangereusement du seuil de danger. C’est pourquoi il faut tout mettre œuvre pour ne pas franchir cette frontière.
Il est parfois compliqué d’évaluer l’importance de ce seuil : c’est pourquoi des capteurs d’ambiance sonore peuvent vous aider à garder le contrôle de vos espaces de travail. Ainsi vous pourrez vous rendre plus facilement compte du niveau sonore présent sur votre lieu de travail.
Suite aux plaintes des travailleurs français, l’Etat a tiré la sonnette d’alarme et a mis en place des réglementations pour les protéger.
Le code du travail stipule qu’un travailleur exposé à un environnement de travail dépassant les 80 dB pour une durée de 8 heures dispose de droit. Il peut bénéficier à sa demande ou à celle d’un médecin du travail, d'un examen audiométrique de prévention. Dans les cas d’environnement bruyant comme les salles de machine ou ateliers, les employés doivent disposer de temps de repos, ainsi qu’un suivi médical régulier.
Pour diminuer les bruits sonores au sein d’une entreprise, il est nécessaire de mettre en place des mesures correctrices :
Le bruit peut entraîner des conséquences irréversibles sur l’ouïe. C'est pourquoi il est important d’évaluer les risques de manière préventive en mesurant l’exposition sonore des travailleurs. Pour cela, Nexelec propose une flotte de détecteurs d’ambiance sonore. Sa technologie permet de détecter les pics sonores et d'ainsi évaluer le niveau de bruit moyen de vos espaces.